Même pas peur !
Nos peurs sont nos chaines
Nos peurs sont nos barreaux de prison
Nos peurs sont nos portes verrouillées de l'intérieur qui nous empêche d'aller
voir ce qui se passe dehors
Nos peurs nous protègent. De nous. Des autres. De nous surtout.
Nos peurs nous enferment dans un espace restreint, confiné, familier qui
nous rassure. On en connait les moindres recoins, les moindres aspérités. On sait
ou on met les pieds, on avance sans surprise vers nos lendemains qui se
ressemblent. Nos peurs nous imposent des règles auxquelles on obéit
rigoureusement. Nos peurs font tellement partie de notre paysage qu’on n’arrive
même plus a les distinguer.
Moi j’ai peur ? mais de quoi voyons ?!
Peur d’être différent parce que c’est mal d’être différent, c’est péché. Depuis des millénaires on a fait la chasse à la différence, elle est le cri de guerre de nos champs de bataille. On gaze pour une religion, on chasse les sorcières, on asservit l’homme noir, on bombarde le blanc.
On rejette la différence à tous les niveaux, toutes les échelles. Alors on se fond dans la masse, on rentre dans le moule, ce moule que la société a crée, ce kit en pâte à modeler pour faire partie des "gens biens comme il faut". On a tellement peur de ce que les gens peuvent dire, de ce qu’ils peuvent penser, on a tellement peur de ne pas être aimé qu’on s’invente un costume. Un costume, tout beau, tout lisse, sans tache, un costume qui plait a tout le monde. Il ne faut pas qu’il brille trop sinon ca pourrait faire des jaloux, il ne faut pas qu’il soit trop sombre, ca pourrait faire peur, il ne faut pas qu’il soit trop coloré, ca pourrait déranger, il ne faut pas qu’il soit trop serré, on pourrait se moquer de nous, ni trop large, on ne voudrait pas avoir l’air d’un clown. Au fond, on se fabrique un costume qui nous rend transparent. On fait tellement d’effort pour coller au moule qu’on se fait mal. Et tout comme les playdoh on s’assèche avec le temps. On devient tout rabougri, on se décolore et on s’effrite.
Parce qu’en voulant a tout prix devenir celui que les autres attendent de nous, on perd l’essence même de notre âme, notre couleur, notre unicité.
Lâcher ses peurs c’est s’autoriser à aller regarder derrière la porte, à sortir de son carcan.
Lâcher ses peurs, c’est s’autoriser à regarder dans notre propre miroir.
Lâcher ses peurs c’est finalement se débarrasser de ce costume tout lisse et accepter de mettre son âme à nue face a son propre regard et face aux autres.
Lâcher ses peurs c’est accepter d’être différent, unique, magnifique et fragile.
Lâcher ses peurs c’est accepter de se laisser aimer pour ce que l’on est, pas pour ce que l’on représente.
Lâcher ses peurs c’est reconnaitre que l’on n’est pas parfait, et que c’est justement pour ca que nous sommes parfaits. Parce que c’est dans notre imperfection que réside notre perfection, dans nos fragilités. C’est notre vulnérabilité qui révèle le plus beau, le plus pur de nous. C’est de notre obscurité que jaillit la lumière.
La liberté a un prix. Elle demande beaucoup de courage, de renoncement, de transformation, de discipline.
La liberté a un prix ... la peur aussi. Parce que notre corps et notre cœur se rebellent et nous font souffrir.
Ne craignez pas, ne craignez plus.
Vous avez le droit d'être vous, on vous aimera quand même et même mieux, et tant pis pour ceux que ca dérange.
Vous avez le droit d'être heureux.
Vous avez le droit d'aller bien, d'aller mieux
Vous avez le droit de vivre une histoire d'amour digne d'un conte de fée.
Vous avez le droit de rêver, vous avez le droit d'y croire et pas juste un peu.
Vous avez même le droit d'aller au bout de vos rêves.
Vous avez le droit de voir la vie en couleur. les vôtres.
La liberté a un prix ... mais vous avez les cartes en main.
Et le plus important dans la vie, ce ne sont pas les cartes, c'est ce que vous en faites (oui celle la je l'ai piquée qqpart mdr !!!)
A vous de jouer, petits Jedi !
Que la Force soit avec Vous.