Une semaine d'apprentissage ...
Cette semaine fut remuante et pleine d'apprentissage La tout de suite, j'ai envie de me plaindre un peu, une fois n'est pas coutume :
D'abord, j'ai le bide qui se prend pour un ballon de foot et j'ai l'impression d'être déjà a 6 mois de grossesse, mon pantalon me serre, je ne rentre dans plus rien... et pourtant mince, ce bébé est si petit qu'on ne le voit même pas encore a l'écho ! Mais apparemment mon utérus a tellement envie de lui offrir un petit nid douillet qu'il prend ses aises ... Le truc c'est que je suis dans la période entre 2 : trop grosse pour mon jean mais pas assez pour les fringues de grossesse. Je suis donc en train de lancer la mode "déboutonnée" ... yeahh c'est top ! trop glamour, je vous le conseille !
Ensuite Petit Samouraï ... depuis quelques temps, il a vraiment du mal, vraiment vraiment avec l'école. Il me dit qu'il n'aime pas faire les exercices, que sa maitresse lui crie bcp dessus, qu'il ne l'aime pas ... C'est pas facile parce que ne la sens pas non plus moi cette maitresse depuis le début. Elle dégage une énergie beurkouille qui nous met tous les 2 mal a l'aise. Mais je fais quoi du coup ? je vais la voir pour lui dire : "euh s'il vous plait Madame Maitresse, vous seriez t-il possible de bien vouloir changer d'énergie afin que mon fils qui est un peu sorcier sur les bords puisse se sentir a l'aise dans votre classe ? " hummm ouais je sais, ca le fait pas ... surtout a Malte, ils vont nous bruler tous les 2 ! Le véritable problème c'est que Petit Samouraï ne sait pas se protéger, ne sait pas gérer et c'est son corps qui exprime ... en tombant malade. Et je ne peux même pas utiliser mes mains magiques en ce moment pour l'aider, damned ! c'est frustrant !!! Surtout qu'en plus je suis aussi un peu malade alors on est la a comater tous les 2 a se sentir patraque sans que rien ne se déclare vraiment... et la ce soir je suis tellement a la ramasse que j'ai même pas la force de l'emmener chez le médecin.
Enfin une semaine sans GG : c'est long, c'est méga long ! Il est parti pour le boulot en Angleterre et j'avoue que je me sens vraiment larguée sans lui. Je réalise que toutes mes belles phrases du style : " je l'aime pour ce qu'il est, pas pour ce qu'il m'apporte" et "je suis totalement indépendante de lui émotionnellement" ba c'est pas tout a fait exact ... depuis une semaine je me sens comme une grosse merdasse qui sait rien faire toute seule. J'ai perdu l'équilibre ... Je sais bien que ma vulnérabilité actuelle influence cet état, mais c'est quand même la ... très fort en moi. En écrivant ces lignes, j'entends la voix de Francis Cabrel qui chante : "j'ai besoin de toi pour vivre, c'est une question d'équilibre, quand t'es parti ca m'a coupe les ailes ..." ba voila, je tiens debout (enfin a peine vu que j'ai la tete qui tourne) mais je ne peux pas voler.
Je crois que c'est ce qui caractérise les flammes jumelles, on "vit" l'un sans l'autre, on se débrouille, on apprend, on avance, mais il nous manque au fond de nous, cette étincelle, cette force, cette poussière d'étoiles qui nous fait voler ...